Géométrie d’un rêve – Hubert Haddad

4ème de couverture
Pour tenter d’oublier Fedora qu’il a aimée à en mourir, un romancier s’exile sur les côtes du Finistère, dans un manoir qui domine l’Océan. Emporté par l’esprit des lieux, il commence un journal intime où peu à peu se mêlent personnages réels et fictifs. De Fedora, soprano lyrique qui se donne le jour mais se refuse la nuit, à l’étudiante japonaise persécutée par son frère yakusa, les héros de ses romans, ses maîtresses disparues, ou encore Emily Dickinson, prennent un même caractère de réalité. Mille et Une Nuits d’un insomniaque qui se raconte des histoires, Géométrie d’un rêve est le roman de la jalousie inexpiable et de l’amour fou.

Mon avis
Tout d’abord je remercie toute l’équipe du site Babelio ainsi que les Editions du Livre de Poche qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique.

Je ne sais trop comment exprimé mon sentiment après la lecture de cet ouvrage. Sentiment ou ressentiment ?

Cela faisait longtemps qu’il me faisait de l’oeil et j’admet avoir une ici une déception, non que le livre soit mauvais, bien au contraire mais parce que simplement, je m’attendais à un livre plus « simple » à lire, parce que c’est mon ressenti : compliqué, trop compliqué.

Lu assez rapidement dans le temps, j’ai néanmoins dû assez souvent revenir sur mes pas, ne comprenant plus le sens de mon paragraphe.

En fait, le français est très bon, trop bon. L’écriture est fluide mais beaucoup trop intense pour moi et à nouveau, de multiples personnages, et de multitudes de mots en multitudes de personnages, je m’y suis perdue, malheureusement.

Je ne vais pas ici m’attarder à critiquer l’histoire, non que je ne l’ai aimé, mais simplement, que je risquerais de dissuader un potentiel lecteur tout simplement parce que le style ne m’a pas convenu.

En finalité, un livre intense, complet, et à mon goût très lourd, dont la 4ème de couverture m’a vraiment alléchée et dont je suis sortie déçue. Cela n’est néanmoins pas à l’auteur qu’il faut s’en prendre, mais à mes goûts.

Un livre à la très belle couverture, que je conseille à un lecteur n’ayant pas peur d’un français très riche.